Marre de cette anarchie !
Les agences de notation financière, monstres enfantés par le système capitaliste rendent de plus en plus caduque la définition même de la Démocratie :
« La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu'il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence... (principe d'égalité). En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s'exerçant par l'intermédiaire de représentants désignés lors d'élections au suffrage universel. »
Ainsi, quotidiennement, les actualités témoignent, si besoin était, que des agences de notation financière telles que Moody’s et Standard and Poors, Ficht « se chargeant » d'évaluer le risque de solvabilité des emprunteurs exercent dans les faits un Pouvoir sans partage ni pitié.
« Le pouvoir est l'ascendant, l'emprise, la domination qui sont exercés sur une personne ou un groupe d'individus. Il peut être physique, moral ou psychologique. Il permet à un individu ou à un groupe d'appliquer, de faire exécuter ou d'imposer, éventuellement par la force, des décisions dans des domaines très variés (culture, économie, politique…). »
Ce Pouvoir qu’elles qualifient hypocritement d’…opinion !
Circonscrire leurs notations à une « simple » opinion leur permet de s’assurer une certaine protection légale de fait.
Ainsi, « les agences ne garantissent rien à personne et ne sont pas responsables des conséquences de décisions prises d'après cette opinion. »
On appréciera sans jeu de mots la « qualité de leur propre signature » qu’elles s’empressent par ailleurs d’évaluer chez les… autres !
De quelle légitimité de « régulateurs » peuvent donc se prévaloir ces agences de notation, qui abusant désormais de leur pseudo crédibilité sèment l’anarchie sur les marchés
Paradoxalement, ce sont les victimes institutionnelles, les états, qui ont contribué volontairement à conférer le pouvoir d’information des investisseurs à des agences qui sont avant tout des multinationales.
Multinationales présentant parfois de réels conflits d’intérêts comme le prouvent les événements des subprimes.
La dégradation de la note souveraine des Etats-Unis qui pourrait faire retentir la sonnerie du Krack boursier a mis en « alerte » l’économie mondiale.
Ces agences ne sont plus des organes d’alerte mais constituent bien la réalité d’une maladie endogène et« capitalistement » transmissible.
Cette crise de l’économie n’est que la résultante d’une crise politique.
Crise politique qui découle d’un choix de société où les « valeurs » ne sont que bancaires et spéculatives.
Les indices fussent-ils du CAC 40 ne masqueront pas longtemps les indices dévoilés par des émeutes de plus en plus nombreuses qui indiquent une Révolution prochaine.
De rebonds en chutes, l’activité boursière, prétend se refaire une virginité sur le dos des plus démunis.
Pour se faire, une règle d’..or (valeur refuge) : l’austérité !
La France voulant même l’inscrire dans la Constitution.
« Institutionnaliser» la misère, une vraie dette fautive vis-à-vis de ceux qui souffrent le plus, sans bling-bling médiatique.
Basta cette anarchie !
Les peuples solidaires doivent dès à présent reprendre leur avenir en main par la révolution car le chaos ce n’est pas l’Anarchie :
« L’anarchie n’est pas synonyme de chaos, mais correspond à une situation harmonieuse résultant de l’abolition de l’Etat et de toutes les formes de domination et l’exploitation de l’homme. Elle est fondée sur l’égalité entre les individus, la libre association, la fédération ou l’autogestion, voire parfois le collectivisme. L’anarchie est donc structurée et organisée, sans qu'il y ait une quelconque primauté de l'organisation sur l'individu. »
Tout est à nous, rien n'est à eux ! Tout ce qu'ils ont, ils l'ont volé !