Grève générale illimitée ou… deux journées ?
Huit organisations syndicales organisent… deux « nouvelles » journées d’action, le mardi 26 mai et le samedi 13 juin.
Objectifs :
Afficher leur unité et leur détermination face à un gouvernement qui s’entête à répondre par la négative à de légitimes revendications.
Si mettre en avant la préservation de l’unité syndicale semble constituer de prime abord une bonne décision , le fait que cette « unité » soit prétexte à la mise en place de modalités d’actions qui relèvent plus d’un simple accompagnement que d’une véritable lutte l’est beaucoup moins.
En effet, cette « stratégie » ne colle absolument pas à la détermination sans faille des exploités qui combattent pour plus de justice sociale.
La traduction dans les faits de cette détermination doit sans plus attendre se donner les moyens d’aboutir à une transformation radicale de notre société ; elle ne peut s’exprimer que dans un rapport de force populaire, à l’instar de nos camarades du LKP.
Seule une démarche résolument émancipatrice peut consolider l’unité qui existe déjà à la base.
La nécessité vitale d’une lutte portée par un syndicalisme révolutionnaire n’a jamais été autant d’actualité.
La grève générale illimitée est désormais incontournable !